Dans la série des bonnes nouvelles pour le football féminin, l’écart des salaires entre les footballeuses et les footballeurs nationaux devrait se réduire en Afrique du Sud.
La fédération sud-africaine de football a annoncé que les Banyana Banyana recevront une prime quasiment équivalente à celle de la sélection masculine du fait de leur première qualification en coupe du monde cette année en France. L’information est relayée depuis le weekend dernier par de nombreux média sportifs français et internationaux.
Que le lecteur inattentif ne s’y méprenne pas, l’annonce de Dominic Chimhavi ne porte que sur les primes individuelles en fonction du bon résultat de l’équipe dans la compétition et non d’une augmentation du salaire fixe des sportives. Bien que la sélection de Desiree Ellis puisse nous surprendre, il semble peu probable qu’une seule des joueuses ne perçoive le moindre rand supplémentaire.En effet, l’Afrique du sud se retrouve dans un groupe B compliqué avec l’Allemagne, une des équipes favorites du tournoi, l’Espagne qui a fait un sans-faute pendant sa campagne de qualification avec seulement 2 buts encaissés pour 25 buts marqués, et la Chine jouissant d’une longue tradition de football féminin. Or, les premières primes proposées ne seront versées que si l’équipe sud-africaine se qualifie pour les huitièmes de finale.Néanmoins, la capitaine Janine Van Wyk, très investie dans la promotion du sport féminin de son pays, a chaleureusement remercié la fédération pour cette avancée symbolique vers l’égalité des sexes, tout en précisant qu’elle espérait voir cet effort s’inscrire dans la durée.
Finalement, même si cette promesse n’était qu’un effet d’annonce, ne serait-elle pas le signe d’une évolution profonde des mentalités ? Alors que le sujet de l’égalité salariale entre hommes et femmes dans le football était à peine relayé par les médias il y a quelques années, il semble bien être devenu aujourd’hui un outil de buzz médiatique.
Que le lecteur inattentif ne s’y méprenne pas, l’annonce de Dominic Chimhavi ne porte que sur les primes individuelles en fonction du bon résultat de l’équipe dans la compétition et non d’une augmentation du salaire fixe des sportives. Bien que la sélection de Desiree Ellis puisse nous surprendre, il semble peu probable qu’une seule des joueuses ne perçoive le moindre rand supplémentaire.En effet, l’Afrique du sud se retrouve dans un groupe B compliqué avec l’Allemagne, une des équipes favorites du tournoi, l’Espagne qui a fait un sans-faute pendant sa campagne de qualification avec seulement 2 buts encaissés pour 25 buts marqués, et la Chine jouissant d’une longue tradition de football féminin. Or, les premières primes proposées ne seront versées que si l’équipe sud-africaine se qualifie pour les huitièmes de finale.Néanmoins, la capitaine Janine Van Wyk, très investie dans la promotion du sport féminin de son pays, a chaleureusement remercié la fédération pour cette avancée symbolique vers l’égalité des sexes, tout en précisant qu’elle espérait voir cet effort s’inscrire dans la durée.
Finalement, même si cette promesse n’était qu’un effet d’annonce, ne serait-elle pas le signe d’une évolution profonde des mentalités ? Alors que le sujet de l’égalité salariale entre hommes et femmes dans le football était à peine relayé par les médias il y a quelques années, il semble bien être devenu aujourd’hui un outil de buzz médiatique.