Moins d’un mois après la fin de la Coupe du Monde, France 2019, la FIFA annonce un changement lourd de conséquences pour l’édition 2023 : le nombre d’équipes participantes passera de 24 à 32 !
Mercredi 31 juillet 2019 le conseil de la FIFA a voté à l’unanimité l’élargissement de la Coupe du Monde féminine de 24 à 32 nations participantes. Cette décision est lourde de conséquences, positives comme négatives.
Bien sûr, l’ouverture de la participation à davantage d’équipes permettra de donner à la Coupe du Monde féminine une dimension plus importante. Outre l’aspect de prestige et de visibilité accrue de la discipline qui en découlent, c’est aussi une aubaine économique. Plus de pays participants, ce sont aussi plus de supporters et plus de commerce pour le pays hôte ainsi que plus de ventes pour la billetterie de la FIFA. Cela implique aussi néanmoins que le pays qui accueillera la compétition soit en capacité d’accueillir un tournoi d’une ampleur beaucoup plus importante – infrastructures, accueil des équipes et des touristes, etc. devront être revus à la hausse par les 9 pays candidats pour accueillir la Coupe du Monde 2023 (Afrique du Sud, Argentine, Australie, Bolivie, Brésil, Colombie, Corée du Sud, Japon, Nouvelle-Zélande).
C’est aussi une manière d’inciter un plus grand nombre de pays et de fédérations à développer le football féminin. Le président de la Fédération Internationale de Footbal Association (FIFA), Gianni Infantino, a déclaré “L’élargissement ne se limite pas aux huit équipes supplémentaires, il signifie aussi que maintenant, des dizaines d’autres associations membres mettront en place des programmes de développement du football féminin en sachant qu’elles ont de réelles chances de se qualifier.” Si ce point important est indéniable, il ne faut pas oublier la différence de niveau entre certains pays et différentes zones géographiques qui se sont déjà notées cette année. Or, si la Coupe du Monde est l’une des principales vitrines du football joué par les femmes, une différence de niveau trop grande entre les équipes peut en donner une image entachée.
Les fédérations du monde entier, la FIFA et le futur pays hôte ont donc 4 ans pour se préparer à un nouveau défi.