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AMOS Women’s French Cup : le résumé des demi-finales

Entrainement du Bayern à la Amos Cup
L’OL et le PSG échouent leur qualification en finale contre le Bayern et l’AS Roma. Résumé des deux premières rencontres de la Amos Women’s French Cup.

PSG – Roma (1-2) 

Malgré un stade Ernest-Wallon clairsemé, les supporters parisiens étaient bien au rendez-vous. Même les Toulousains se prêtaient à soutenir les bleues et rouges. Dès la 2ème minute, le Paris Saint-Germain, mal organisé, à été pénalisé par un but de l’italienne Manuela Giuliano (0-1). Menées au score, les parisiennes ne tardaient pourtant pas à se remobiliser et, à peine deux minutes plus tard (4e), elles trouvaient à leur tour le chemin des filets adverses grâce à Paulina Dudek (1-1). Plus offensif dans les minutes suivantes, le club de la capitale est ensuite parvenu à plusieurs reprises à s’approcher des buts italiens. Mais à l’image de la tentative de Katoto (17e), les positions de hors-jeu se sont enchaînées.

Malgré une légère domination du club de la capitale, la mi-temps est restée relativement équilibrée avec de nombreuses actions offensives des deux côtés. Juste avant la pause, Valeria Pirone permettait à l’AS Roma de se créer une dernière occasion, captée par Constance Picaud.

La deuxième mi-temps était marquée par un fort remaniement des joueuses sur le terrain. Estelle Cascarino remplaçait Elisa de Almeida en défense. Le club de la capitale mettait en danger les buts adverses à plusieurs reprises, sans succès. Capitaine peu visible lors de cette rencontre, Kheira Hamraoui cédait aussi sa place à Aminata Diallo à la 61ème minute. Profitant d’une phase plus compliquée pour le club italien, les parisiennes se créaient une belle occasion (64ème) sur un coup de pied arrêté, récupéré de la tête de Paulina Dudek mais qui a fini sur la barre transversale. 

À la 67e minute, acculée sur une contre-attaque italienne, la défense parisienne se trouait et permettait à Anna Maria Serturini de marquer. L’AS Roma reprenait l’avantage (1-2). Dans la foulée, Olle Nicolle réagissait avec quatre changements. Dudek, Karchaoui, Katoto et Baltimore cédaient leur place à Khelifi, Hurtre, Sangare et Bizet. Des remplacements qui ne réussisent pas à renverser la tendance. Les parisiennes ont tenté jusqu’à la dernière minute de revenir au score par des offensives successives sans parvenir à concrétiser. 

L’après-match

Sara Dabritz :

« Cette année on a eu beaucoup de changement. Bien sûr on a besoin d’un peu de temps pour se découvrir et apprendre à jouer ensemble. […] Il nous reste encore trois semaines de préparations avant le championnat donc on reste positives et continue à travailler dur. »

OL – Bayern (2-4) 

Pour le deuxième match de la journée, OL Ang’elles a fait son apparition dans les tribunes, compensant le départ des familles avec des enfants en bas âge. Ce soir aussi, les deux équipes devaient faire sans certaines joueuses, blessées ou encore aux Jeux Olympiques. C’est ainsi que du côté lyonnais, Alyssia Pajlevic a pris la place de Christiane Endler aux cages et qu’Amandine Henry a joué en défense centrale une partie de la rencontre pour laisser Wendie Renard se remettre de sa blessure. D’autres joueuses de l’effectif ont aussi joué leur premier match de bout en bout. 

Les premières minutes de match annonçaient un Olympique Lyonnais offensif, auteur de deux occasions dans les 5 premières minutes. Pourtant, c’est le Bayern qui ouvrait le score à la 8e minute grâce à Lea Shüller, qui lobait la gardienne lyonnaise. Des offensives dangereuses se multiplièrent ensuite, tantôt pour les Françaises, tantôt pour les Allemandes. Pourtant, les tirs lyonnais tombaient généralement à côté alors que Pajlevic et Henry se sont vues plus d’une fois obligées d’agir en dernier recours. C’est alors que le Bayern profitait d’une énième contre-attaque pour doubler le score (42e) : Schüller récidivait et donnait un avantage confortable au Bayern (0-2). Après ce but, la domination des munichoises s’est confirmée jusqu’à la fin de la mi-temps. 

Au retour des vestiaires, les Lyonnaises avaient encore plus de volonté d’en découdre et les Munichoises de confirmer leur domination. Les joueuses de Bompastor devaient revenir au score et corriger leurs erreurs. En particulier, elles tentèrent de resserrer les rangs pour éviter de laisser trop d’espace à leurs adversaires. Le début de la mi-temps semblait leur donner raison, puisque les actions face au but se multipliaient. Les fautes aussi, autant pour l’OL que le Bayern. À la 57e, Baga sortait sur blessure et Renard faisait son entrée sur le terrain. Cela permit à Henry de revenir à son poste en milieu de terrain. 

Malgré un 11 plus habituel pour Lyon, le Bayern enfonçait le clou. 5 minutes après le changement, Maximiliane Raal ajoutait un point au compteur (67e, 0-3). Elle récidivait deux minutes plus tard, en trompant Renard et Pajlevic à quelques mètres des cages (69e, 0-4). L’OL, plus déterminé que jamais, multipliait ensuite les actions offensives. Ce n’est pourtant qu’à la 82e minute qu’Amel Majri sauvait l’honneur avec un tir croisé du milieu de la surface (1-4). Après deux autres changement, l’offensive ne faiblissait pas. Lyon profitait en particulier des coups de pied arrêtés et de la tête de Renard. C’est à la troisième tentative de la défenseure qu’elle trouvait le cadre et réduisait le score (86e, 2-4). Ce ne fut cependant pas suffisant, malgré les 4 minutes de temps additionnel, pour égaliser.

L’après-match

Sonia Bompastor :

« On a manqué de justesse et de rigueur, notamment en milieu de terrain. Maintenant, il y a aussi quelques ajustements à faire sur la hauteur du bloc et notre manière de presser. »

« Le football féminin progresse en France, avec la concurrence du PSG, mais même en Europe, avec l’Italie. […] Pour moi c’est positif parce que ça nous permet de nous remettre en question et cette concurrence nous permet de rester sur le haut de la scène. »

Amandine Henry :

« Arrivées à ce niveau-là, on doit être capables de jouer à tous les postes. Je sais que je me sens mieux en 6 mais s’il faut dépanner je dépanerai. »

Viviane Asseyi :

« Ça fait plaisir de jouer des gros matchs, ça nous prépare pour la saison à venir. L’OL reste une très grande équipe. Elles ont été bien, elles ont prouvé que même malgré des absentes elles ont été présentes. Et nous aussi. »

« La finale va être dure mais on va penser à bien se reposer pour être en forme pour ce match. »

Matchs à venir : 

  • Petite finale : PSG – OL, vendredi 6 juillet à 18h00
  • Finale : AS Roma – Bayern de Munich, vendredi 6 juillet à 21h00

Les matchs auront lieu au Stadium de Toulouse et seront diffusés en direct sur beIN Sports

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