©Franck Perrin
Avec l’ouverture prochaine du mercato estival, les clubs de D1 sont à la recherche de bons coups à réaliser. L’Équipière vous en présente cinq.
Anissa Lahmari (Soyaux)
En fin de contrat avec l’ASJ Soyaux, Anissa Lahmari (23 ans) ne prolongera à priori pas son aventure avec le club charentais. Pourtant, la joueuse formée au Paris Saint-Germain semble avoir toutes les qualités pour réussir en D1 Arkema. Dans l’entrejeu, son talent balle aux pieds lui avait permis de découvrir la Ligue des Champions à tout juste 18 ans avec le club de la capitale. Elle avait ensuite été prêtée au Paris FC en 2017 où elle avait effectué une saison pleine (23 matchs, 2 buts), ce qui lui avait permis de jouer en équipe de France B, avec les Estelle Cascarino, Sandie Toletti et autre Perle Morroni. Mais la suite est un peu plus compliquée, avec une année supplémentaire au PSG et deux saisons à Soyaux marquées par des blessures à répétition et une difficulté à répondre aux attentes placées en elle. À la recherche d’une nouvelle aventure, Anissa Lahmari pourrait apporter son aisance technique à bon nombres de milieux de terrains de l’élite.
©Manu Cahu
©Franck Perrin
Desire Oparanozie (libre depuis son départ de Guingamp)
En fin de contrat à Guingamp, l’attaquante a annoncé officiellement son départ de Bretagne. À la recherche d’un « nouveau chapitre », l’internationale nigériane a pour le moment maintenu le suspens quant à sa future destination. Auteure de six buts en dix titularisations cette saison avec Guingamp, Desire Oparanozie est une valeure sûre de notre championnat. Ses 58 réalisations en six exercices dans l’Hexagone le prouvent. Dès lors, certaines écuries de D1 seraient bien inspirées de saisir cette opportunité. L’expérience et l’efficacité de la buteuse de 26 ans sont reconnues et pourraient tenter le promu havrais dont le projet est ambitieux. Il faudra néanmoins convaincre la capitaine de la sélection nigériane, qui après avoir connu le Nigéria, la Russie, l’Allemagne, la Turquie et la France, pourrait bien vouloir poursuivre son tour du monde.
Justine Lerond (FC Metz)
A l’instar de sa coéquipière Charlotte Lorgeré, Justine Lerond, en fin de contrat en juin ne devrait pas prolonger son aventure à Metz. Un départ logique pour une gardienne ambitieuse qui mérite d’évoluer au plus haut niveau. Très sollicitée cette saison, Justine Lerond n’a pu, en dépit de multiples parades, réaliser de miracles avec la deuxième plus mauvaise défense de D1 (44 buts encaissés). Championne d’Europe U19 l’été dernier, elle représente pourtant l’avenir du poste de gardienne en France. La jeune portière a même été appelée en tant que troisième gardienne chez les A par Corinne Diacre pour le match amical opposant la France à l’Espagne le 29 août 2019. Si elle n’a pas été rappelée depuis et ne compte pour l’heure aucune sélection, Justine Lerond aura certainement à cœur de retrouver au plus vite le chemin de Clairefontaine. Pour cela, il lui faut impérativement retrouver une place de numéro une dans l’élite et vu son potentiel elle ne devrait pas manquer de prétendants.
© Fred LG
Cindy Caputo (Olympique de Marseille)
Technique, à l’aise des deux pieds, Cindy Caputo est depuis 2015 le fleuron de l’attaque marseillaise. Avec 24 buts en cinq saisons sous les couleurs olympiennes, la native d’Aix-en-Provence a, à 21 ans seulement, tout connu avec l’OM tant les montées en D1 en 2016 et 2019 que les descentes en 2018 et 2020. Alors qu’elle espérait évoluer durablement en D1, le manque de stabilité et de lisibilité du projet marseillais pourrait lui donner des envies d’ailleurs. Espoir du football français, Cindy Caputo a connu toutes les équipes de France jeunes (U16, U17 et U19) et dispose encore d’une belle marge de progression. Malgré un potentiel indéniable, la jeune attaquante doit encore s’affirmer pour s’imposer durablement dans l’élite (4 buts seulement en 3 saisons en D1). Un pari d’avenir donc qui pourrait intéresser les clubs en quête de bons coups pour dynamiser leur attaque.
Sh’nia Gordon (FC Metz)
Attaquante arrivée l’été dernier en provenance des États-Unis et de l’Université West Virginia, Sh’nia Gordon a connu des débuts professionnels mitigés avec Metz, compliqués collectivement malgré de belles performances individuelles. Si les Grenats n’ont pu éviter la descente en D2, elle s’est vite démarquée par sa vitesse et son aisance technique. Auteure de 4 buts toutes compétitions confondues, dans une équipe messine pourtant à la peine offensivement, l’Américaine pourrait quitter la Moselle dès cet été. Vu son adaptation rapide en France, elle serait une recrue de choix pour plusieurs clubs du milieu de tableau en D1 à la recherche de renfort offensif. A moins que Sh’nia Gordon ne décide de jouer en D2 ou de rentrer dans son pays natal…