Selon l’analyse physique de la Coupe du Monde de la FIFA 2019, les exigences en termes de vitesse et d’intensité des joueuses ont bien augmenté depuis l’édition précédente au Canada.
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Ce mardi, la FIFA a publié une nouvelle analyse de la Coupe du monde en France l’été dernier. Les données collectées dans ce rapport montrent que l’intensité et la condition physique des joueuses ont nettement progressé ces dernières années, et notamment depuis le Mondial de 2015.
« Lorsque nous avons constaté que les courses à haute intensité avaient augmenté d’environ 16 à 32% pour tous les postes entre Canada 2015 et France 2019, cela a été pour nous une confirmation claire de l’évolution du football féminin », a expliqué le docteur Paul Bradley, lecteur en performance sportive à l’Université John Moores de Liverpool et consultant pour le FC Barcelone. Pour Dawn Scott, responsable de la performance physique de l’équipe nationale féminine anglaise, ces résultats pourraient être liés à « une meilleure condition physique ».
Préparation physique spécialisée, la clé du succès ?
Autre résultat de ce rapport : des entraînements physiques adaptés sont nécessaires pour améliorer la condition physique et le niveau de jeu. « Une présentation très détaillée des exigences physiques liées au football féminin permettra aux nations de s’évaluer les unes par rapport aux autres. Les sélectionneurs et sélectionneuses pourront ainsi mettre en place des exercices d’entraînement adaptés, afin de permettre aux joueuses d’être parfaitement préparées au haut niveau et, surtout, de diminuer les risques de blessures », a déclaré Paul Bradley. L’Équipière parlait déjà de la prise en compte du cycle menstruel dans la préparation physique de certains clubs et pays en avril dernier.
Cette nouvelle analyse de la FIFA permet donc de faire un nouvel état des lieux du football féminin, en constante progression lors des dernières compétitions internationales.