Brugts s’est offert un but somptueux – ©OranjeLeeuwinen
A l’occasion de la dernière journée de la phase de poule de la Coupe du monde 2023, les groupe D et E ont livré leurs verdicts. Alors que les Anglaises et les Néerlandaises ont triomphé, les Etats-Unis se sont fait peur.
Groupe E: Les États Unis sauvés par le poteau, les Pays-Bas premiers
C’était l’heure du duel final entre le Portugal et les Etats-Unis dans le groupe E. En l’emportant, les Portugaises auraient pu se qualifier pour les 8èmes de finale et éliminer les tenantes du titre, qui elles n’avaient besoin que d’un point. Et ce duel en apparence déséquilibré a livré de belles surprises.
Les États-Unis ont difficilement entamé la rencontre, avec un nombre déconcertant de passes imprécises et de tirs manqués. Décomplexées, les Portugaises n’ont jamais baissé les bras et ont continué à mettre la pression aux Américaines. Les Stars and stripes ont même été à deux doigts d’être éliminées lorsque l’attaquante Portugaise Ana Capeta a touché le poteau dans la 90ème minute.
Malgré la qualification, cette rencontre devrait laisser un goût amer aux joueuses de Vlatko Andonovski. Pour les Portugaises, qui honoraient leur première participation à une Coupe du monde, l’histoire s’arrête sur une note à la fois belle et cruelle.
Dans l’autre rencontre du groupe, les Pays-Bas ont livré un carton plein salvateur. En cas de victoire portugaise face aux Américaines, les Pays-Bas auraient pu passer à la trappe. A l’inverse, en cas de très large succès face au Vietnam, elles pouvaient prendre la première place du groupe et éviter un possible affrontement avec la Suède.
Déjà éliminé, le Vietnam est entré dans le match sans complexe en mettant en danger la défense adverse. Mais ce petit frisson n’aura duré que 5 minutes avant que les championnes d’Europe de 2017 ne rentrent véritablement dans leur rencontre.
En 25 minutes seulement, les Pays-Bas menaient déjà 4-0, ce qui les plaçait en tête du groupe E, juste devant les Etats-Unis. La Parisienne Lieke Martens lançait le bal dès la 8ème minute ! Seulement quelques minutes plus tard, la Lyonnaise Danielle Van de Donk s’engouffrait dans la surface adverse et délivrait une passe parfaite à Katja Snoeijs (11’).
Tandis que la défense vietnamienne était totalement aux abois, les Pays-Bas surfait sur un nuage, avec une frappe somptueuse d’Esmee Brugts dans la lucarne opposée (18’). Jill Roord (23’) et Danielle Van de Donk (45’), venaient enfoncer encore plus le Vietnam.
En deuxième période on aurait pu s’attendre à ce que les Oranje Leeuwinnen lèvent légèrement le pied, mais elles semblaient en mission. Dès la 57e minute, Esmee Brugts nous offrait un deuxième bijou similaire au premier. Passée tout proche du doublé en première période, la milieu de terrain de Manchester City, Jill Roord est récompensée en fin de match (83’). Avec cette lourde victoire 7-0, les Pays-Bas infligent au Vietnam le plus gros carton de ce mondial. Les Vietnamiennes quittent l’Océanie en ayant encaissé 12 buts sans en inscrire un seul.
Groupe D: l’Angleterre se régale, Haïti prend la porte
Déjà qualifiée pour le tour suivant, l’Angleterre avait pour mission de conserver sa place de leader. Face à la Chine, les Lionesses n’ont pas fait dans le détail en s’imposant 1 à 6. Auteure d’un doublé (41′, 65′) et de trois passes décisives, Lauren James a été l’une des grandes artisanes de cette victoire qui marque la montée en puissance des championnes d’Europe.
Dans l’autre partie du groupe, le Danemark a pris le dessus sur Haïti, qui pouvait encore mathématiquement se qualifier. Les Grenadières ont n’ont pas réussi à tirer leur épingle du jeu face à des Danoises opportunistes. Après un but encaissé sur pénalty (21′), les Haïtiennes ont reçu le coup de grâce en fin de partie (90′, 0-2).
Alors que les Anglaises rencontreront le Nigéria en 8èmes, le Danemark se mesurera à l’Australie.
