©PSG
À la mi-saison, le milieu de tableau est remanié, la lutte à la 3e place penche en faveur de Bordeaux et Soyaux se rassure un peu. Lyon continue sa série et Katoto fait son show à Paris.
TOPS
4toto dans l’histoire
Tout le monde l’attendait, et il est enfin arrivé. Le 100ème but de Marie-Antoinette Katoto sous les couleurs du Paris Saint-Germain a été inscrit par l’internationale française contre Le Havre. Mais « MAK » ne s’est pas contentée de franchir cette barre symbolique et a signé un magnifique quadruplé. Une performance de plus pour la joueuse formée au club qui a reçu pour l’occasion un trophée des mains de son président « NAK » (Nasser Al Khelaifi), présent dans les tribunes du stade Georges Lefèvre. Deux trophées en un match, donc, pour celle quirecevait le prix de joueuse du mois de novembre, en amont de la rencontre. Tout cela, alors qu’elle vient de célébrer ses 22 printemps.
Et puisqu’un record peut en cacher un autre, Katoto n’est plus qu’à 31 réalisations du record de Marie-Laure Delie (134 buts). Admirable !
Le Paris FC sort de sa mauvaise passe
Après un nul et deux défaites d’affilée, le Paris FC a enfin retrouvé le chemin de la victoire. Les joueuses de Sandrine Soubeyrand, largement dominatrices pendant la première période, se sont pourtant fait des frayeurs en deuxième mi-temps face à la détermination dijonnaise. Malgré l’acharnement bourguignon, qui a failli permettre d’égaliser à plusieurs reprises, les parisiennes ne se sont pas laissées dépasser. Avec cette victoire 3-2, elles remportent 3 points précieux et se placent enfin en position pour viser le haut du classement.
À lire aussi :D1 Arkema (J11) : Bordeaux domine Montpellier
FLOPS
Montpellier distancé
Dans la course à la troisième place, Montpellier a sans doute laissé quelques plumes ce samedi. Défaites par les Bordelaises (2-0), sur des réalisations de Shaw et Snoeijis, les Pailladines ont perdu trois points cruciaux dans la course à l’Europe. À un point d’écart en début de rencontre, les joueuses de Frédéric Mendy comptent désormais 4 points de retard sur leurs adversaires du week-end. Les montpellieraines s’éloignent encore un peu d’une compétition à laquelle elles avaient pris part en 2017-2018.
Fin de série pour Fleury
Dans ce match serré ponctué d’un score nul, le FC Fleury a vu s’achever sa série de victoires. Après avoir réussi à atteindre la très convoitée cinquième place au classement, le club de la région parisienne n’est pas parvenu à se garantir une avance confortable face à Soyaux, pourtant avant-dernier au classement au début de la rencontre. Si les joueuses de David Fonzel restent tout de même à un seul point du pied du podium, elles sont aussi suivies de près par le Paris FC (3 points d’écart), contre qui elles avaient également fait un match nul lors de la 7e journée. La deuxième moitié de saison débutera donc sous le signe du maintien dans le Top 5 du championnat. Pour Soyaux, ce match nul leur permet de sortir de la zone de relégation.
La défense isséenne aux abois
Certes, le GPSO 92 Issy était opposé à l’Olympique Lyonnais pour un match aux airs de David contre Goliath. Certes, Issy espère un premier maintien dans l’élite quand Lyon vise une quinzième couronne. Mais, largement battues (9-0), les Isséennes ont une nouvelle fois fait preuve d’une bien faible résistance. Avec une défense prenant l’eau de tous les côtés, les Chouettes ont encaissé la bagatelle de 32 buts sur les 4 dernières journées. Deuxième plus mauvaise attaque et pire défense de D1, le GPSO offre des prestations bien insuffisantes à ce niveau de compétition. A défaut de briller dans le jeu, le club francilien va devoir colmater les brèches derrière sous peine de perdre définitivement tout espoir de maintien.
Le match brouillon de Reims et Guingamp
Pour cette dernière rencontre de 2020, Rémoises et Guingampaises ont livré un match acharné au stade Louis Blériot. Respectivement 8e et 9e au classement la semaine dernière, la victoire de ce match était primordiale pour se placer en bonne position dans le milieu de tableau avant l’arrêt de la compétition. Malheureusement, le duel s’est fait en défaveur du beau jeu. La multiplication de fautes d’un côté comme de l’autre et les cartons Rémois témoignent de l’agressivité de la partie, marquée par l’exclusion de Magou Doucouré en fin de rencontre. Si cela a permis à chaque équipe de faire déjouer leurs adversaires, ce fut aussi synonyme de l’impossibilité de mettre en place un jeu fluide et efficace. La première moitié de saison se termine donc sur un score de 1-0 en faveur des Bretonnes, mais sans la forme.