A l’instar des autres formations de D2, l’équipe de Rodez ne retrouvera pas la compétition cette année. – ©FredLG
A la suite d’une réunion de son comité exécutif, la Fédération Française de Football (FFF) a prononcé l’arrêt définitif de la D2, après des mois d’arrêt. Une nouvelle tardive qui devrait susciter de nombreuses réactions.
Une décision irrévocable
Dans un communiqué, la FFF a annoncé le terme de la saison de D2 féminine. Arrêtée depuis octobre, la situation de l’antichambre de l’élite a suscité de nombreuses interactions entre les différents clubs, indignés par la situation.
Dans nos colonnes, Candice Pognat (Joueuse du FF Yzeure) déclarait le mois dernier: « Les arguments avancés sont incohérents et infondés car nous pouvons également respecter les conditions de reprise de championnat comme la D1 Arkema ainsi que les championnats masculins… On a vécu un ascenseur émotionnel très très fort. »
Nul ne doute que cette nouvelle décision, définitive cette fois, va susciter de vives réactions du côté des joueuses.
Les conséquences pour la D1
C’était la seconde information à retenir de ce communiqué. « Le Comex de la FFF a également décidé de déclarer une saison blanche pour ces deux championnats, ce qui signifie qu’aucune montée ni descente concernant les clubs engagés en D2 féminine et en National 2 » lit-on dans le communiqué.
La question qui se pose désormais est celle de la relégation des deux derniers clubs de D1 Arkema compte tenu de l’absence de montée au niveau inférieur. La réponse devrait vraisemblablement être négative.