
©Lee Fraser
Les bruits de couloir sur son possible départ de Chelsea vers l’AFC Wimbledon se faisant de plus en plus intenses, Emma Hayes a tapé du poing sur la table cette semaine au micro de Sky Sports.
« Je ne comprends pas comment quiconque pourrait penser que le football féminin est une régression »
Depuis le départ de Glyn Hodges ce week-end, le club londonien du district de Merton se cherche un nouveau chef de file. De nombreux observateurs ont évoqué la possible nomination de l’entraîneure de Chelsea en ajoutant que cela constituerait une évolution de carrière positive pour Hayes, qui est à la tête de Chelsea depuis neuf ans maintenant.
Des allégations qui ont fortement déplu à la quarantenaire, jugeant ces propos insultants, au point de s’en offusquer dans les médias britanniques ces derniers jours : « Je ne comprends pas comment quiconque pourrait penser que le football féminin est une régression, que le fait d’entraîner des vainqueures de Coupe du Monde, des gagnantes, des joueuses qui ont représenté leur pays aux Jeux Olympiques ou aux Championnats d’Europe soit un quelconque pas en arrière. »
Un faux débat
À ce jour, aucune femme n’a encore été nommée entraîneure d’une équipe professionnelle masculine en Angleterre. Et au-delà des suppositions qui ont passablement agacé Hayes, elle a clos les débats en affirmant que l’AFC Wimbledon n’avait de toute façon pas les moyens de payer son salaire.
La londonienne s’est ensuite attardée sur la différence de traitement entre football masculin et féminin. Ces rumeurs l’ont profondément déçue car elles tendent à minimiser les exploits sportifs des joueuses qu’elle dirige. Et un simple coup d’oeil à l’effectif de Chelsea permet de confirmer ses propos sans la moindre difficulté : Pernille Harder, Magdalena Eriksson, Millie Bright, Bethany England ou encore Sam Kerr et autres joueuses de classe mondiale.
Il n’en va, en revanche, pas de même du côté de Wimbledon.