L’équipe de France débute l’Euro face à l’Italie à Rotherham – ©FFF
Les Bleues de Corinne Diacre font leur grand début dans cet Euro 2022 en Angleterre, face à l’Italie, ce soir, à Rotherham (21h, TF1). Atteindre l’objectif « finale » pour l’équipe de France, devra passer par les épreuves de la phase de groupe (D) et du plafond de verre des quarts de finale, où Pays-Bas et Suède se hissent sur son chemin.
L’équipe de France à l’épreuve du groupe D
De Ashbyde-la-Zouch (Yorkshire) au nord-est de l’Angleterre au New York Stadium de Rotherham pour son entrée en lice à l’Euro 2022 en terre anglaise. L’équipe de France y affrontera l’Italie (21h, TF1), dans la cadre de la première journée du groupe D. Un adversaire qui a fait match nul (1-1) face à l’Espagne, en préparation. Corinne Diacre devrait aligner le onze suivant : Peyraud-Magnin – Périsset, Mbock, Renard (cap.), Karchaoui – Geyoro, Bilbault, Toletti – Diani – Katoto – Cascarino. La Belgique (14 juillet) et l’Islande (18 juillet) à Rotherham, seront les deux prochains matchs pour les joueuses de la successeure d’Olivier Echouafni.
Depuis 2019, de nombreuses joueuses ont progressivement quitté le groupe France, dont Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire des Bleues, Amandine Henry et Sarah Bouhaddi. D’autres, en revanche, ont su l’intégrer, s’y imposer sur le long terme et sont en Angleterre pour l’Euro. À l’image de Marie-Antoinette Katoto, qui sera la numéro 9 des Tricolores. L’attaquante de pointe du Paris Saint-Germain, qui a prolongé pour trois saisons avec le club de la capitale, n’avait pas été convoquée par Corinne Diacre en 2019, pour le Mondial en France.
Les Pays-Bas et la Suède sur le chemin « objectif finale » des Bleues
L’affiche de cette phase de groupes (C), opposant les Pays-Bas, champion d’Europe en titre (2017) et vice-champion du Monde (2019), à la Suède, finaliste lors des Jeux Olympiques de Tokyo (2021), qui s’est soldée par un match nul (1-1) hier soir, à Sheffield, pourrait donner une véritable indication aux joueuses de l’équipe de France pour un éventuel quart de finale. Si les Bleues finissent premières du groupe D, elles y affronteraient le deuxième du groupe C (Pays-Bas, Suède, Portugal, Suisse) pour ce début de la phase finale. Dans le cas d’une seconde place acquise, les Françaises se verraient jouer face au premier de cette même poule.
Corinne Diacre, sélectionneure des Bleues qui devrait être « reconduite jusqu’à la Coupe du monde 2023 au moins » (la France est déjà qualifiée pour le Mondial en Australie et en Nouvelle-Zélande, 20 juillet au 20 août) selon les dires de Noël Le Graët sur France 2 jeudi, va disputer sa troisième compétition internationale à la tête des Tricolores. Depuis le dernier Mondial, le bilan de l’ancienne entraîneure de Clermont Foot est chiffré à 28 victoires, 2 nuls et 1 défaite (en quart de finale de la CDM 2019 face aux USA). Un seul mot d’ordre, un unique objectif fixé par le groupe Bleues et la Fédération française de football à atteindre pour l’équipe de France : la finale, le 31 juillet, à Wembley.
Briser le plafond de verre des quarts de finale
Un chemin que les Bleues n’arrivent pas à trouver, puisque depuis 2012, elles n’ont pas réussi à franchir le cap des quarts de finale. À ce stade de la compétition, lors du dernier Euro (2017), la France s’était inclinée (1-0) face à l’Angleterre, à Deventer. L’équipe de France (5 pts) avait terminé deuxième de son groupe (C), derrière l’Autriche (7 pts). La sélection française ne s’était imposée qu’à une reprise lors de cette phase. C’était face à l’Islande (1-0), en ouverture du championnat d’Europe, pour deux matchs nuls contre l’Autriche (1-1) et la Suisse (1-1). En 2013, en Suède, l’équipe de France s’était faite éliminer par le Danemark (1-1/2 t.a.b 4) (9pts), dans le Final 8. Figurant dans le groupe C, la France était arrivée première, devant l’Espagne (2e, 4 pts) avec un sans faute, en battant la Russie (3-1), la Roja (0-1) et l’Angleterre (3-0).
Un premier match ce 10 juillet pour une préparation intense et longue, ayant commencée le 9 juin dernier. Corinne Diacre avait tout d’abord prévu un stage de régénération et de cohésion de groupe pendant quatre jours, dans le sud-ouest de la France. Ensuite, les Bleues ont pu rejoindre le château de Clairefontaine, le 14 juin, après une journée de repos, en amont d’une préparation physique intensive. Les matchs amicaux face au Cameroun, à Beauvais (4-0), le 25 juin et le Vietnam (7-0), le 1er juillet, à Orléans, ont tourné à l’avantage de l’équipe de France, marquant la dernière phase de préparation, après une deuxième journée de repos.