Avant-match
Italie-Chine
Les Italiennes, qui ont créé la surprise en terminant premières d’une poule relevée, affronteront la deuxième meilleure équipe d’Asie ce mardi dans la chaleur étouffante du stade de la Mosson à Montpellier.
Italie: de surprise à outsider sérieux ?
L’équipe italienne fait partie de ces équipes que l’on n’attendait pas et qui pourtant fait preuve d’une efficacité et d’une régularité que beaucoup d’équipes favorites peuvent lui envier. 7 buts marqués, et seulement 2 concédés en 3 matches maîtrisés, grâce au dynamisme de leurs principales attaquantes et à la réactivité de leur gardienne, Laura Giuliani auteures de pas moins de 11 parades depuis le début de la compétition. La sélectionneure Milena Bertolini le sait, la montée en puissance de son équipe est liée à la décision de la Fédération italienne de Football d’obliger les gros clubs à ouvrir une section féminine, comme l’a fait la Juventus, dont sont issues la plupart des joueuses italiennes (Giuliani, Sara Gama, Girelli, Bonansea…). Contre la Jamaïque, 7 joueuses du club bianconero ont foulé la pelouse. Atteindre le second tour permettait déjà à la Squadra Azzura de remplir son objectif, mais il est peu probable que le groupe, arrivé en si bon chemin, se contente d’en rester là. Bertolini sait d’autre part qu’elle dispose encore de joueuses très fraîches, puisqu’elle n’a utilisé que 15 de ses 23 joueuses.
Chine: à la recherche de l’efficacité perdue
Les Azzure le savent, pour voir plus loin il faudra trouver le moyen de percer la muraille de Chine. Les Roses d’acier, en n’encaissant qu’un seul but face à l’Allemagne depuis le début de la compétition, disposent de la deuxième meilleure défense du mondial, derrière les Etats-Unis. Mais elles possèdent également la pire attaque des équipes présentes au second tour, avec un seul but marqué contre l’Afrique du Sud. Cette même équipe a pourtant fait trembler le Japon, l’un des grands prétendants au titre, lors de la finale de la Coupe d’Asie en 2018, finalement remportée par les nippones. Si ce groupe reste tout de même un peu trop juste techniquement et physiquement pour véritablement rivaliser avec les grands favoris, l’Empire du Milieu peut trouver dans la Botte un adversaire prenable.
Difficile donc de dégager un favori entre ces deux équipes qui s’affrontent pour la première fois en Coupe du Monde. Si leur dernière rencontre en 2015 s’est soldée par une victoire de la Chine 2 à 0, la dynamique depuis de le début du tournoi semble favorable aux transalpines.
Informations pratiques :
Mardi 25 juin, 18 h, Stade de la Mosson, Montpellier
Diffusion: Canal+
Après-match
L’Italie fidèle à son nouveau rôle file en quarts
Équipe montante, l’Italie a continué sur sa lancée et battu la Chine 2-0 lors d’eun match dominé du début à la fin.
L’Italie en puissance
Surprise de ce Mondial, l’équipe italienne a fait preuve de domination pendant la phase de groupe. Avec ce match, elle se devait de confirmer la tendance et c’est ce quelle a fait en dominant le but du début à la fin. Malgré la chaleur, la Squadra Azzurra a pris la tête de la rencontre grâce à Giacinti, qui marque dès la 15e minute de match. Malgré une réaction chinoise rapide sur coup-franc, les Italiennes gardent elc ontrôle de la partie.
Au retour des vestiaires, les Européennes n’ont pas permis à leurs adversaires asiatiques de remonter et se sont permis de marquer un second but pour s’assurer une deuxième mi-temps plus tranquille. C’est Galli qui fait, cette fois, trembler les filets, permettant à ses coéquipières de reprendre leur souffle sans trop de craintes sous la chaleur terrassante de la canicule et de se qualifier en quarts de finale.
La Chine en perte de vitesse
La couleur avait été annoncée lors des matchs précédents, puisque la Chine, voulant depuis plusieurs années se faire reconnaître comme puissance du football féminin, n’a pas fait la meilleure performance depuis le début de la compétition. Dominées par leurs adversaires et affaiblies par la chaleur ambiante, elles n’ont pas réussi à imposer leur style de jeu aux italiennes.
Leur chance de retourner la tendance aurait été ce coup franc tiré par Wang Shuang peu de temps après le premier but italien. C’es malheureusement le poteau qui héritait du tir de l’attaquante et remettait à zéro le moral déjà bas de son équipe. Il aura manqué de physique et de mental aux Roses d’Acier pour se qualifier en quarts de finale.