Internationale française et attaquante du Bayern de Munich, Viviane Asseyi s’est confiée à L’Equipière sur son expérience en Allemagne et ses objectifs de carrière.
Que faut-il savoir sur vous pour commencer à vous connaître ?
Je suis quelqu’un d’extrêmement joyeux et que depuis petite j’ai des rêves, et qu’au fur et à mesure, je suis en train de les réaliser. Donc je suis quelqu’un qui croit en ses rêves et qui s’en donne les moyens.
Qui sont vos idoles sur le terrain ?
Depuis que je suis petite, celui qui m’a donné envie de jouer c’est Zidane, il a été une inspiration pour moi. Après, j’aime bien dribbler. Donc j’aime bien Cristiano Ronaldo, Neymar. J’aime regarder leurs skills.
Vous avez rejoint le Bayern la saison dernière. Comment s’est passé votre accueil à l’époque ?
Je me suis sentie très bien. On m’a direct bien intégrée. Je pense qu’on a une très bonne équipe qui, non seulement travaille bien, mais surtout intègre bien les gens. Je pense que c’est important pour donner le meilleur de soi même. Et en plus l’adjoint est Français. Du coup, ça m’a aidée encore plus. Franchement, très bien.
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La période était particulière à cause de la pandémie… Ca a beaucoup impacté l’accueil au sein du club ?
C’était différent parce que comme il y avait eu la quarantaine avec le Corona, quand on est revenues, eux avaient déjà repris le championnat et nous en France non. C’était un peu bizarre au début. Mais je dirais plus l’enthousiasme qu’ils avaient de recevoir toutes les nouvelles. Parce qu’on était beaucoup et ils étaient contents. Ils nous ont accueillis comme s’ils nous connaissaient depuis cent ans.
Vous êtes passée du championnat français à l’allemand. Le style de jeu est-il très différent ?
Pour moi, c’est complètement différent. C’est deux championnats différents. Après, ça reste le même football, mais à mon avis, il y a plus de contact en Allemagne. Après, ça reste le même football. Ils sont plus dans l’engagement. Et c’est la plus la mentalité de gagne, je dirais. C’est des petits détails, parce que en France aussi, on a la mentalité de la gagne. Mais eux, ça se voit vraiment qu’on leur apprend depuis le berceau et qu’ils sont baignés dans ça.
En tant que française, je dirais qu’on est plus techniques en France. Mais en Allemagne aussi, ils sont techniques. C’est un tout. Ils sont athlétiques, ils sont techniques, ils sont physiques et même tactiquement, ils sont bien. C’est un mélange de tout.
Quel bilan faites-vous de la saison passée ?
Bon ! Parce que ça fait un moment que je suis dans le groupe et on a vraiment un groupe où on se connaît toutes. On est amies sur le terrain et en dehors, donc ça, ça aide beaucoup. Je pense qu’il y a beaucoup de talents aussi, à venir et qui sont encore là. Donc je me sens bien et j’espère que enfin, on pourra… On pourra gagner des titres.
Alors, que peut-on vous souhaiter pour cette saison et à l’avenir ?
De faire une meilleure saison que l’année dernière. Après la blessure, ça n’a pas été évident. En plein milieu de saison… Mais chaque année est différente. Donc voilà, j’ai à coeur de faire une très grosse année ici. J’aimerais bien gagner une compétition avec l’équipe nationale parce que là, c’était l’un de mes plus grands rêves footballistiques. Après, j’ai gagné le championnat l’année dernière et je pense que c’est l’un de mes meilleurs souvenirs.
