©Ryszard Dreger
Lors d’un entretien avec l’AFP cette semaine, le président de l’Olympique Lyonnais s’est proposé en médiateur dans la crise entre ses internationales françaises et la sélectionneuse Corinne Diacre.
“S’il faut aider, je le ferai, mais il faut, avant le prochain rassemblement de l’Équipe de France, une réunion au sommet avec toute l’équipe, la sélectionneuse et le président de la FFF, Noël Le Graët, pour repartir du bon pied après que chacun a fait son coming out. Sinon, nous irons dans le mur.” C’est de cette manière que Jean-Michel Aulas a lancé une invitation à Corinne Diacre afin de crever l’abcès qui grossit à vue d’oeil, depuis la polémique suite à la non-sélection d’Amandine Henry au dernier rassemblement des Bleues. Selon lui, il n’est pas envisageable que la France fasse un bon résultat à l’Euro 2022 si une bonne partie de l’effectif est en conflit avec Diacre.
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À en croire les propos du patron lyonnais, il y a un réel problème entre ces deux camps : “J’étais à la finale de la Ligue des Champions où l’OL venait de gagner un 5e titre consécutif. Les filles auraient aimé partager cette victoire avec leur sélectionneuse qui n’est pas descendue des tribunes. Soit il y a une timidité excessive de sa part, soit il y a un sujet à traiter.” Ce n’est un secret pour personne que la relation entre Corinne Diacre et les Rhodaniennes n’est pas au beau fixe mais, sans une amélioration visible et durable de celle-ci, il est difficile de contredire les paroles de Jean-Michel Aulas. Reste à espérer que son premier pas dans ce sens soit suivi d’un second de la part de la sélectionneuse, dont le contrat à récemment été prolongé, afin que les Bleues puissent envisager leur avenir de manière plus sereine.