Au mois de mars, la mise en place du congé maternité a été annoncée et une nouvelle joueuse, Laëtitia Philippe, a officialisé sa grossesse. Une avancée pour les footballeuses, qui a été largement discutée en ce mois des droits des femmes.

Tout juste un an après avoir pris la tête des Bleues, Hervé Renard a annoncé son départ à l'issue des JO.

???? Outre sa courte longévité en tant que sélectionneur de l'équipe de France ???????? féminine, de nombreuses rumeurs se propagent aussi sur sa nouvelle destination et ses futurs revenus. ????

Une chose est sure : avec les Bleues, il est sorti de sa zone de confort en se confrontant à un éloignement des structures de pouvoir, une baisse de visibilité, et une perte financière. Habitué au rayonnement et au prestige du football masculin de par ses expériences passées, il semble resté sur sa faim, même à la tête de la sélection nationale. Malgré sa notoriété et son professionnalisme dont on a tant fait l’éloge à son arrivée, le manque d’éclairage inhérent au sport féminin résiste même aux plus éclatantes de ses chemises blanches.

Mais alors… qui ne tomberait pas malade à ce poste de sélectionneur.e vu le peu de ressources structurelles allouées au football féminin ??

Alors que la FFF devra trouver un successeur à Hervé Renard, ces problématiques semblent être au cœur d’un système dysfonctionnel et apparaissent comme cruciales dans le choix des acteurs et actrices engagés dans le développement du football féminin français.

Dans une lettre ouverte parue sur le media @footeuses.le.media, les joueuses du Stade Brestois, qui évoluent cette saison en D3 féminine, dénoncent des faits particulièrement graves. Impayés, menaces, logements insalubres, on y découvre que l'envers du décor serait plus qu'obscur chez le 6ème du groupe A de la D3.

A l'heure où la professionnalisation du football féminin français est plus que jamais à l'ordre du jour, ces révélations interrogent ????

Serait-ce une situation propre à Brest ou monnaie courante à tous les niveaux du football feminin tricolore ?

Cet après-midi, le FC Fleury affrontera le PSG, à Montpellier, dans le cadre de la finale de la Coupe de France. C'est un match historique pour le club essonnien, qui disputera la toute première finale de son histoire.

Les rouges et noires joueront par ailleurs un match déterminant mercredi prochain en championnat, contre Montpellier. Cette dernière journée de la saison de D1 Arkema pourrait leur garantir une place en play-offs. Le cas échéant, elles affronteront l'OL en demi-finale.

L’équipe de D2 de l’US Orléans devrait être rétrogradée en D3 la saison prochaine pour des raisons financières ❌

Vendredi dernier, le président du club a annoncé la nouvelle au staff et aux joueuses, dont l’avenir est à présent incertain. Entre incompréhension et sentiment d’injustice, les joueuses ont reçu un grand soutien de la communauté du football féminin français. De nombreuses équipes de deuxième et troisième division leur ont rendu hommage lors de la dernière journée de championnat ce dimanche. Les Orléanaises sont également l’objet d’une pétition demandant au club de maintenir l’équipe en D2 pour la saison 2024-2025.

Le président du club dit quant à lui comprendre le sentiment d’injustice des joueuses mais insiste sur les difficultés économiques auxquelles fait face l’US Orléans : “Dans le contexte budgétaire critique qui est le nôtre, le choix du repositionnement de l’équipe féminine ne signifie pas que le football féminin ne serait pas valorisé à l’USO. Croyez-moi, il l’est”. Il fait référence au déficit que le club subit depuis des années et à l’accompagnement par la DNCG depuis l’année dernière, pour recourrir à ces problèmes. L’équipe masculine avait déjà été rétrogradée en National 2 à la demande de la DNCG pour ces raisons.

Rétrograder l’équipe féminine en D3 à l’heure de la création de la LFFP et des augmentations budgétaires de la part de la FFF pour la Seconde Ligue, ainsi que des difficultés rencontrées par de nombreux clubs en D3 pose la question de la pertinence de cette décision. Est-ce donc le signe du manque de valorisation du football féminin au sein du club ou de l’insuffisance des aides de la FFF aux clubs de la Ligue Porfessionnelle pour subvenir aux besoins nécessaires à évoluer en Première et Seconde ligue ?

Le mercato estival bat son plein ! Alors que de grands noms sont annoncées de parts et d'autres de la Première et Seconde Ligues à venir, le nouvel arrivé en D2 n'a pas à rougir.

Après avoir confirmé sa montée suite à une saison presque sans faute, le Toulouse FC a dores et déjà recruté trois joueuses de talent. Tatiana Solanet, élue meilleure joueuse de D2 cette saison viendra approter son talent pour aider l'équipe à se maintenir. Louna Lapassouse, buteuse prolifique aux 19 buts en 15 matchs cette saison, renforcera l'offensive toulousaine. Alexandra Atamaniuk, quant à elle, apportera son expérience de l'équipe de France de futsal et renforcera le milieu du terrain du Tef'.