Le PSG à la fête après le but salvateur de Ramona Bachmann – ©Inès Roy-Lewanowicz (L’Equipière)
Contre un Bayern Munich décimé par les absences, le Paris Saint-Germain a eu chaud au Parc des Princes. Menées, les Parisiennes ont dû attendre les prolongations pour sauver une qualification (2-2) qui était pourtant acquise à l’entame.
De nombreuses absences
Deux équipes, et une place pour le tour suivant. Au Parc des Princes, les Parisiennes recevaient des Munichoises peu nombreuses.
Au coup d’envoi, une dizaine de joueuses du Bayern manquaient à l’appel, dont plusieurs habituelles titulaires. Entre la COVID-19 et les suspensions, les troupes munichoises étaient considérablement réduites.
De leur côté, les Parisiennes pouvaient compter sur leur XI quasi-type, ainsi que les 27 000 supporters venus assister à la rencontre. Un record d’affluence. En l’absence de Sara Däbritz, touchée à l’aller, Aminata Diallo siégeait au milieu de terrain. Paulina Dudek effectuait, quant à elle, son retour sur les terrains.
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Avec le coeur
Dans cette rencontre, les Munichoises ont été les premières à apporter le danger dans le camp parisien. Après un ballon perdu, Sandy Baltimore commettait une faute sur Lina Magull à l’entrée de la surface (8’). Heureusement pour Paris, le coup-franc n’a rien donné.
Après un mauvais dégagement de Dudek, Klara Bühl reprenait le ballon et manquait le cadre (16’). Bousculé par un adversaire coriace, Paris allait s’en remettre à un éclair de Baltimore. Après un corner, la Titi récupèrait la ballon, esseulée sur le côté droit. Sur une frappe qui semblait pourtant être un centre, la Parisienne trompait la portière allemande (17’, 1-0).
Du tac au tac, les Munichoises s’apprêtaient à réagir. À peine deux minutes plus tard, sur un coup-franc, le ballon trouvait Saki Kumagai, qui trompait Barbora Votikova de près (19’,1-1). Malgré la réduction du score , Paris tenait tout de même sa qualification.
Le Bayern donne du fil à retordre à Paris
Le combat s’esg alors intensifié, avec des duels de plus en plus nombreux. Côté parisien, l’absence de Sara Däbritz semblait peser au milieu de terrain.
Sur une belle attaque, Marie-Antoinette Katoto servait Grace Geyoro, mais Janina Leitzig déviait sa frappe d’un beau réflexe du pied (26’). Sa coéquipière, Diani, tentait à son tour une frappe sèche, mais la portière Munichoise veillait une nouvelle fois au grain (28’).
Son homologue Parisienne n’était pas en reste, en saisissant un ballon sur coup-franc (37’). Paris aurait également pu prendre l’avantage après un centre fuyant de Diani pour Katoto, gênée par Kumagai (42’).
Au terme d’une première période engagée et équilibrée, les deux formations rentraient au vestiaires sur un score nul (1-1).
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Un but litigieux et des prolongations
Au retour des vestiaires, Paris se laissait surprendre. Bien servie sur son côté gauche, Klara Bühl trompait Votikova d’une frappe croisée, visiblement déviée par le bras de Lea Schüller (54’, 1-2). Un but néanmoins validé par l’arbitre centrale.
Un douche froide pour Paris, qui tenait jusqu’ici son billet pour les demi-finales.
Le ballon dans les pieds de l’adversaire, le PSG tentait de contenir les offensives Bavaroises, en espérant un nouvel éclair. Mais au terme du temps réglementaire, aucune des deux équipes n’est parvenue à inscrire un but supplémentaire, synonyme de qualification. Les prolongations étaient annoncées.
À l’inverse du temps réglementaire, Paris semblait plus en jambes que son adversaire. Sur un corner tiré par Baltimore, Paris réclamait une main dans la surface de Lea Schuller (95’). Le Bayern en réclamait une à son tour sur une balle renvoyée par Katoto sur le bras de Geyoro (107’).
Entrée en jeu en début de prolongations, c’est Ramona Bachmann qui délivrait Paris. Après une passe d’Ashley Lawrence, dos au but, l’attaquante Suisse se remettait en position de tir pour tromper Leitzig d’une frappe croisée imparable (112’, 2-2). Délivrance.
Après 120 minutes de jeu, Paris a finalement décroché, non sans peine, son ticket pour la demi-finale contre un Bayern Munich solide.
