Eugénie Le Sommer a ouvert le score pour l’Olympique Lyonnais – ©RyszardDreger
L’Olympique Lyonnais a dominé Wolfsburg (3-1) dimanche soir à Saint-Sébastien en finale de la Ligue des champions. Le club français entre dans l’histoire en remportant sa septième Coupe d’Europe, la sixième consécutive.
L’Olympique Lyonnais retrouvait, ce dimanche 30 août à Saint-Sébastien, son meilleur ennemi Wolfsburg à l’occasion de la dix-neuvième édition de la finale de la Ligue des Champions féminine. Habituées au dernier carré de la C1, les deux équipes s’étaient déjà affrontées trois fois en finale avant cette rencontre. Signe de la domination des deux formations sur le Vieux Continent, depuis 2011 le trophée européen n’a échappé qu’en 2015 à l’une de ces formations.
L’OL fait le break à la mi-temps
Nikita Parris suspendue, c’est Eugénie Le Sommer qui a pris sa place en attaque. Chez les Louves, Stephan Lerch a misé sur l’expérience avec les retours dans le onze de départ de Lena Goeßling et Anna Blässe.
Positionnées pour l’occasion dans un 4-4-2 en losange, les joueuses de Jean-Luc Vasseur ont exercé une pression sur leur adversaire dès les premiers instants, Kumagai sollicitant même la gardienne allemande dès la 2e minute de jeu. Les deux équipes ayant décidé de jouer haut pour empêcher les relances adverses, la première période a été ouverte. L’Olympique Lyonnais a néanmoins dominé les débats alors que Wolfsburg a peu concrétisé ses incursions dans le camp français.
📸 Wendie Renard, playing in her 9th #UWCLfinal, heads just wide in the early moments...#UWCL pic.twitter.com/1N268rYE66
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Wendie Renard, par deux fois (7e, 10e), a été trouvée dans la surface sur coups de pied arrêtés mais la capitaine n’a pas cadré ses tentatives de la tête. Les Lyonnaises ont fait la différence peu avant la demi-heure de jeu grâce à Le Sommer, auteure de son cinquième but dans la compétition (1-0, 25e). Sur le banc lors de la demi-finale face au PSG (1-0), l’attaquante française, trouvée par Cascarino, a d’abord buté une première fois sur Abt avant de retenter sa chance et de propulser le ballon au fond des filets. En confiance, l’équipe de Jean-Luc Vasseur a fait le break juste avant la pause grâce à Kumagai qui a superbement repris un ballon qui traînait à l’entrée de la surface (2-0, 44e).
Wolfsburg se relance
Emmenées par un duo Karchaoui-Cascarino tonitruant, les Lyonnaises sont revenues sur le terrain après la mi-temps avec l’intention de tuer le match. Le Sommer aurait pu devenir la troisième meilleure buteuse de l’histoire de la compétition, mais sa frappe était détournée par Abt (48e). L’arrêt de la portière allemande a été décisif puisque, quelques minutes plus tard, Wolfsburg s’est relancé par l’intermédiaire de sa capitaine, Popp (2-1, 57e).
Ce but a réveillé l’équipe de Stephan Lerch qui a, dans le même temps, procédé à deux changements (61e) pour se donner toutes les chances de recoller au score. L’OL a alors subi pour la première fois de la rencontre, perdant même la possession de balle un quart d’heure avant la fin du temps réglementaire. Passé à trois défenseures après un quatrième changement à la 78e minute de jeu, Wolfsburg a poussé mais la défense lyonnaise n’a pas rompu. Dominées les Lyonnaises sont malgré tout parvenues à sceller le sort du match grâce à Gunnarsdóttir. L’ancienne milieu de terrain du VfL, recrutée cet été, a dévié dans le but une demi-volée de Le Sommer (3-1, 88e).
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L’OL au septième ciel
Déjà sextuple vainqueur de la compétition avant le début de la rencontre (2011, 2012, 2016, 2017, 2018, 2019), le club de Jean-Michel Aulas atteint de vertigineux sommets. Avec ce nouveau trophée européen, les Rhodaniennes égalent la série du Real Madrid de Di Stéfano et ses cinq C1 consécutives entre 1956 et 1960. Chapeau Mesdames.