©Ryszard Dreger
L’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain s’affrontaient dimanche en finale de la Coupe de France à Auxerre. Au terme d’une finale disputée, les championnes de France se sont imposées aux tirs au but (0-0, 4-3 t.a.b.).
Il y avait comme un air de déjà-vu ce dimanche soir au stade de l’Abbé-Deschamps, où se déroulait la finale de la Coupe de France entre l’OL et le PSG. Les trombes d’eau, et la coupure de courant dès la 10e minute de jeu, ont en effet dû rappeler des souvenirs aux supporters déjà présents il y a deux ans, lors d’une même finale qui avait vu le club de la capitale l’emporter (1-0). Mais cette fois, les Rhodaniennes ont inversé le destin en s’imposant lors de l’ultime tir au but (0-0, 4-3 t.a.b.).
Les Lyonnaises, championnes en titre, ont d’entrée de jeu mis la pression sur des Parisiennes évoluant en 4-4-2. L’interruption du match durant une petite dizaine de minutes a pourtant profité aux joueuses d’Olivier Echouafni. Elles ont remis le pied sur le ballon et se sont procuré leurs premières occasions par l’intermédiaire de Diani (7e), très en jambes, puis Huitema (8e). Ce sont finalement les multiples pertes de balle parisiennes que l’on retiendra de cette première mi-temps, jusqu’alors équilibrée. À l’image de cette passe de Dudek mal appuyée (35e), les mauvaises relances auraient pu coûter cher au club de la capitale. Mais Endler veillait derrière, tandis que Paredes sauvait le ballon sur sa ligne lorsque la portière chilienne se faisait éliminer par Parris (40e).
Les défenses l’ont emporté sur les attaques
Au retour des vestiaires, les Lyonnaises sont montées d’un cran mais n’ont pas réussi à trouver la solution pour déstabiliser les coéquipières de Marie-Antoinette Katoto -qui a évolué très bas pendant toute la rencontre. Les entrées de Le Sommer, Van de Sanden, Gunnarsdottir et Taylor n’y ont rien changé. Malmenées, les joueuses du PSG ont tenu bon, Däbritz manquant même d’ouvrir le score (85e) après un nouveau débordement de Diani.
Khelifi malheureuse, Bouhaddi décisive
Après 94 minutes de jeu réglementaires, ce sont finalement les tirs au but qui ont départagé les deux équipes. Majri a lancé les siennes, imitée ensuite par Nadia Nadim du plat du pied. Marozsan a placé un contre-pied parfait, alors que Bouhaddi n’était pas loin de sortir la frappe de Däbritz. Les troisièmes tireuses n’ont pas tremblé, laissant le suspens planer. C’est finalement Le Sommer qui a échoué la première, Endler étant partie du bon côté. La portière du PSG aurait pu être l’héroïne de cette finale en transformant par la suite elle même son tir au but, mais la barre transversale l’en a empêchée. Derrière, le tir au but transformé de Lucy Bronze a semble-t-il mis sous pression la jeune Khelifi. Bouhaddi gagnait ce dernier face-à-face et offrait ainsi, à son équipe, la neuvième Coupe de France de son histoire.
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