Annoncée il y a un mois environ (ndlr : lisez notre article à ce sujet, plus bas dans la rubrique l’Actu), la grève intégrale des joueuses de la Iberdrola a entraîné l’annulation complète de la neuvième journée de championnat espagnol prévue le week-end dernier. En cause, le gel des négociations pour la signature d’une convention collective entre le syndicat des joueuses et l’association regroupant les clubs de la ligue espagnole.
Pour rappel, les joueuses réclamaient un salaire minimum de 16000 euros par an pour un temps complet et l’octroi de contrats à temps partiel à au moins trois-quarts temps. Des demandes initialement rejetées par l’Association des clubs de football féminin selon laquelle certains clubs n’avaient pas les moyens de satisfaire les exigences de leurs joueuses. Les clubs ne souhaitaient pas offrir de contrats à temps partiel supérieur à un mi-temps ni un salaire minimum supérieur à 8000 euros par an.
Dans son communiqué Twitter, le syndicat a précisé être arrivé “à un accord pour travailler sur la proposition” de reprise des négociations et de la médiation de la Direction générale du travail. Cela signifie donc une reprise du championnat dès ce week-end.
⚽️ Principio de acuerdo basado en la propuesta de la Dirección General de Trabajo: 16.000 € de salario base y parcialidad del 75%. De momento se desconvoca la huelga y seguiremos perfilando el acuerdo definitivo, para lo cual se ha fijado como fecha límite el 20 de diciembre.👌 pic.twitter.com/B2suxVlhi0
— Futbolistas ON (@FutbolistasON) November 18, 2019
La #HuelgaPorLaIgualdad de las futbolistas abre un nuevo marco de negociación.
— AFE (@afefutbol) November 18, 2019
📝👉🏻https://t.co/6GoQ1g85Vr#ConvenioFemeninoYa #ElConvenioDeLaIgualdadDeAFE pic.twitter.com/wTqUis7blc
Toutefois, si le syndicat estime que “les footballeuses ont réussi, grâce à leur journée de grève, à casser la ligne rouge qui les empêchait d’obtenir des trois-quarts temps et un salaire minimum de 16 000 euros annuels”, il ne précise pas les modalités d’une future convention collective avec les clubs. Alors la Fédération et les clubs ont-ils cédé aux demandes des joueuses sous la pression médiatique ? Affaire à suivre…