Suite à l’annulation des barrages d’accession en D2, la FFF avait désigné les quatre Ligues dont les équipes pourraient bénéficier d’une montée en D2. Depuis, les instances régionales ont tranché sur les heureux élus. l’Équipière vous les présente.
Suite à la décision du COMEX d’arrêter définitivement la saison, il n’y aura pas de phases d’accession à la D2 féminine. Les quatres ligues choisies (ndlr : Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Grand Est et Nouvelle Aquitaine) ont depuis désigné les équipes qui représenteront leur région à l’échelon supérieur. Sous réserves d’éventuelles procédures -seize députés ont demandé à la FFF la création d’une troisième poule de D2-, les quatres promus sont donc connus.
Le Puy Foot 43 (Auvergne-Rhône-Alpes)
Anciennement créée comme “l’Entente Saint-Maurice Yssingeaux” la section féminine de Haute Loire a été transférée vers la préfecture du département devenant le Puy Foot 43 en 2006. Habituées de la D2 féminine pour y avoir évolué au cours des deux dernières décennies, les “Ponotes” vont pouvoir regoûter au plaisir du deuxième échelon français. À condition tout de même, que la montée des filles de Christophe Gauthier soit définitivement validée lors du prochain conseil de la Ligue. Premier de la poule A de Régional 1 avec dix victoires et une seule défaite, le Puy Foot a été préféré à Valence, deuxième de la poule B derrière l’OL, avec onze victoires et une défaite. En onze rencontres cette saison, la troupe d’Olivier Miannay et Cédric Chanon a marqué 54 buts pour seulement 9 encaissés. Le seul revers de la saison a été enregistré contre la réserve de l’ASSE. Elles auront forcément à coeur de se maintenir au sein du groupe B de D2.
FCE Arlac-Mérignac (Nouvelle Aquitaine)
La Ligue de Nouvelle-Aquitaine a été la première a annoncé l’équipe proposée à la promotion en D2. Et les Arlacaises sont les grandes gagnantes. Ce ne sera pas la première fois pour le club, qui a déjà joué plusieurs saisons en D2 dans les années 2000/2010. Les Vertes et Blanches ont même joué une saison en D1, en 1980-1981, avant de disparaître des championnats nationaux pendant une vingtaine d’années. Premières de la poule B 2019/2020 avec onze victoires en douze matchs et une différence de buts de « +40 », les filles du FCE Arlac-Mérignac avaient un meilleur coefficient points/match (ndlr :2,75 contre 2,67) que Poitiers, premier du groupe A. Le seul faux pas de cet exercice était lors du tout premier match de la saison. “On est heureuses d’être enfin fixées, on est toutes contentes de monter, même si c’est pas fait par la grande porte“ livrait Livrie Ducasse, l’une des joueuses du coach Anthony Vigneron, dans un skype pour le site officiel du club. Le FCE Arlac devrait rejoindre la poule A de la seconde division.
RCSA Strasbourg (Grand Est)
Première de sa poule au moment de l’arrêt du championnat, l’équipe « fanion » évoluera donc en D2 féminine la saison prochaine pour la première fois de sa jeune histoire. Victorieuses à neuf reprises en autant de matchs, les filles de Strasbourg avaient le meilleur coefficient points/match possible (3.00) et accèdent au deuxième niveau français. Une décision difficile pour l’équipe féminine de Troyes, première de l’autre groupe de la Ligue du Grand Est. « Le club est conscient de bénéficier d’éléments favorables mais ces trois montées viennent récompenser tout le travail effectué par l’ensemble des bénévoles et des personnes qui œuvrent au sein de la Racing Mutest Académie depuis 2011 » a détaillé François Keller, le Directeur de la Racing Mutest Académie sur le site du club. À noter que l’équipe alsacienne aura un tout nouveau coach pour relever ce challenge, en la personne de Vincent Nogueira, ancien international espoir français. « J’avais une réelle envie de faire partie de ce nouveau projet », s’est réjouit l’ancien sochalien sur le site officiel du club. Ses troupes retrouveront leurs voisines du FC Vendenheim ou encore de l’AS Nancy-Lorraine au sein du groupe B de la deuxième division.
FF Nîmes MG (Occitanie)
Le Football Féminin Nîmes Métropole Gard représentera la Ligue d’Occitanie dans l’antichambre du football français lors du prochain exercice. Pour nos confrères du Midi Libre, le coach de l’équipe féminine Ludovic Gros, a insisté sur sa volonté de pérenniser le club à ce niveau-là : « On visera le maintien pour commencer ». Né en 1995 avec l’ancienne section féminine du FC Jonquierois (1995-2002), le FF Nîmes MG est devenu le premier club du département du Gard à rejoindre la D3 (2006) puis la D2 (2010). En 2015, les Gardoises avaient même été promues en D1 en terminant en tête de leur groupe de D2. Mais la saison suivante, elles entamaient un longue descente aux enfers jusqu’au niveau régional. Les Nîmoises vont donc pouvoir ressentir à nouveau le doux parfum de la D2. Avec cinq unités d’avance sur la réserve montpelliéraine, elles étaient logiquement en tête avant l’arrêt de la saison dû à la pandémie mondiale (11 victoires, 1 nul, 1 défaite). Les troupes de Ludovic Gros devraient intégrer le groupe A de D2.