
Qu’avez-vous dit à vos joueuses à la pause, alors votre équipe était en difficulté?
« Je leur ai demandé de se remobiliser. Je pense que ç’a été la plus mauvaise première mi-temps depuis le début de saison. Sur le plan technique, il y avait un énorme déchet et on n’a pas mis d’intensité dans les duels et dans l’opposition.
Et après le match, dans quel état d’esprit êtes-vous?
On est un peu dans le dur, les résultats sont un peu compliqués, autant la semaine dernière le contenu était intéressant, autant là on n’a pas proposé grand chose, même s’il y a eu un peu de mieux en début de deuxième mi-temps».
Toutes les équipes progressent…
Avant il y avait trois, quatre équipes en tête du championnat, maintenant la densité est bien plus forte. Le niveau se resserre, l’adversité est plus forte…
Quels sont les objectifs à présent?
L’objectif du club c’est d’être le plus haut possible ! Maintenant le podium ça va être difficile, il va falloir revoir les ambitions à la baisse. C’était un peu une saison de transition, le club a fusionné, il se structure. Le sport de haut niveau, c’est un perpétuel recommencement.
Que voulez-vous dire par-là?
La moitié de l’équipe que j’ai aligné aujourd’hui n’étaient pas titulaires la saison dernière. On n’a pas un budget extensible, on peut faire une bonne équipe mais ça prend du temps. Je suis arrivée en cours de saison l’année dernière, j’aurais pu garder les mêmes joueuses et faire la même saison. On m’a donné des objectifs, celui aussi d’être un club formateur. En face, je n’ai pas vu de Oriane Jean-François, ni de Clara Matéo.
Maintenant, vous êtes focus sur la préparation du court déplacement à Fleury?
On a quinze jours pour préparer le match de Fleury. La compétition nous permet d’évaluer les joueuses, mais tout se passe à l’entraînement ! Il faut faire progresser ce groupe ensemble, on est là pour les accompagner. Sur le terrain aujourd’hui, on a commis des erreurs qui nous coûtent très cher. Ce qui a fait la différence cet après-midi, c’est l’efficacité offensive.”