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Un an après, où en sont les étoiles du Mondial ?

Par , 07/07/2020 17:00 No Comments
Rapinoe Lavelle
@jamiesmed
Le 7 juillet 2019 les Stars and Stripes remportaient leur 4e titre mondial. Un an après cette finale entre les États-Unis et les Pays-Bas, l’Équipière vous donne des nouvelles de cinq joueuses phares de l’édition 2019.

Rose Lavelle : le diamant brut

Véritable révélation du Mondial, Rose Lavelle a surpris par sa justesse de placement et son endurance pour sa première participation à la plus grande des compétitions internationales. De belles performances récompensées par l’obtention du Ballon de bronze du tournoi.  

Elle poursuit son chemin sous les couleurs du Washington Spirit, qu’elle a rejoint en 2018. Cette saison, la joueuse de 25 ans a déjà inscrit un but en ouverture de la Challenge Cup, contre les Chicago Red Stars après des mois d’arrêt suite au Covid-19. Si elle maintient son niveau de performances, elle pourrait très vite s’imposer parmi les toutes meilleures à son poste.

Rose Lavelle USA
@JamieSmed
©James Boyes

Ellen White au sommet de son art 

Si l’anglaise n’a hérité que du soulier de Bronze de la Coupe du Monde, la buteuse à la célébration si caractéristique (ndlr : elle mime des lunettes avec ses doigts) a sans nul doute marqué les téléspectateurs par son adresse et sa fougue. 

Comme prévu en amont du tournoi, elle a rejoint le club de Manchester City en provenance de Birmingham à la fin de la saison 2018-2019. Sous ses nouvelles couleurs, White a inscrit 6 buts en 10 titularisations en Women’s Super League. Avec un but toutes les 143 minutes, elle s’est placée à la 5e place du classement des buteuses. Six occasions donc, de mettre en pratique sa célébration bien connue des amateurs de football féminin.

Jakobsson ou la vie madrilène

Symbole avec Kosovare Asllani ou Stina Blackstenius de la séduisante équipe suédoise, Sofia Jakobsson a grandement participé au parcours de sa sélection au Mondial. Laissant parler sa vitesse et sa vision du jeu, l’attaquante de 30 ans a guidé les siennes jusqu’à la médaille de bronze, notamment grâce à des buts décisifs en quart de finale face à l’Allemagne et l’Angleterre.

L’ancienne Montpelliéraine  a vécu une saison difficile sur le plan collectif au sein du CD Tacon, devenu au 1er juillet le Real Madrid féminin.

Sofia Jakobsson

Nouvellement construit, avec des nouvelles joueuses à incorporer dans l’effectif, le navire madrilène s’est tout juste maintenu à flot en décrochant la 10ème place de la Primera Iberdrola (à 6 points du premier relégable). Sur la plan personnel, l’attaquante Suédoise a toutefois inscrit 7 buts en 20 titularisations. Elle est une cadre indiscutable de ce nouveau Real Madrid, qui a l’ambition de rapidement devenir le meilleur club espagnol.

Rapinoe US
@JamieSmed

Megan Rapinoe :  égalité salariale et Covid-19, une année presque sans football. 

À tout juste 35 ans, Megan Rapinoe a vécu la saison passée l’un des plus incroyables épisodes de sa carrière. Après un mondial retentissant couronné du titre suprême, du soulier d’or, du ballon d’or adidas de la compétition et surtout du Ballon d’Or France Football, la californienne a depuis connu une légère baisse de régime. 

En raison de la préparation au Mondial, la native de Redding n’aura disputé que 6 rencontres avec son club en 2019. Matchs au cours desquels elle n’aura signé aucun but ni passe décisive. Ce n’est pas au premier semestre de 2020 que sa performance a repris, freinée par la pandémie de COVID-19 et sa décision de ne pas prendre part à la Challenge Cup.

C’est hors du terrain qu’elle s’illustre à l’international en figure militante. Déjà connue pour son engagement pour les droits LGBT et des minorités raciales, elle a été l’une des figures de proue de la lutte pour l’égalité salariale de la sélection féminine qui a animé l’actualité du soccer américain depuis un an. 

Dans les petits papiers de Jean-Michel Aulas, qu’elle connait depuis son passage à Lyon en 2013-2014, elle est bien restée dans l’Etat du Washington. Le cador lyonnais a toutefois trouvé le moyen d’acquérir la joueuse en rachetant le Seattle Reign FC, devenu OL Reign cet hiver. 

Retour au bercail pour Sari Van Veenendaal

Lors de la Coupe du Monde féminine en France, Sari Van Veenendaal a montré toute l’étendue de son talent à la planète du ballon rond. Capitaine des Oranje, elle a véritablement porté son équipe tout au long de la compétition par ses multiples arrêts. Très bonne face au Japon, héroïque contre la Suède en demi-finale, elle aura longtemps retardé l’échéance en finale face aux Américaines.

Sari Van Veenendaal

Peu après la défaite à Lyon, le gant d’Or de la Coupe du Monde a posé ses bagages en Espagne. Après une année à l’Atlético pendant laquelle elle a été titularisée à dix reprises,  la néerlandaise a pris la décision de rentrer dans ses terres natales, pour la première fois depuis 5 ans. Elle rejoindra le PSV Eindhoven.

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