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Wolfsburg-Lyon : Les tops/flops

Par 31/08/2020 01:01 janvier 3rd, 2022 No Comments
Cascarin
Un Olympique Lyonnais historique a disposé de Wolfsburg en finale de Ligue des Champions. Les tops et les flops du match.

Les Tops

Delphine Cascarino (8) : Dans le 4-4-2 de Jean-Luc Vasseur, la jeune française a pris une position plus axiale qu’à son habitude et elle s’est particulièrement illustrée. Dès l’entame, elle dribblait la défense allemande (2e). À plusieurs occasions dans le premier acte, elle a écoeuré l’arrière-garde des Louves avec sa vitesse et sa percussion balle au pied. C’est Cascarino qui est à la passe pour l’ouverture du score de Le Sommer (25e). Elle est aussi décisive sur l’action du break après un bel enchaînement côté droit (44e). Seul point noir d’une première période impressionnante, elle a trop tergiversé juste avant la mi-temps alors qu’elle avait l’occasion de mettre définitivement ses partenaires à l’abri. Au retour des vestiaires, Cascarino remettait le couvert avec un nouveau caviar donné à Le Sommer qui butait sur Abt (50e). Elle a bien mérité l’ovation de ses partenaires à sa sortie (86e). Élue joueuse du match par l’UEFA, elle a préféré souligner la performance collective : «Cinquième Champions League consécutive, je suis tellement fière de l’équipe. » C’était du grand Cascarino !

Eugénie Le Sommer (7) : La Bretonne se savait attendue après des dernières sorties mitigées et une saison gâchée par les blessures. Contrairement à la demi-finale, Jean-Luc Vasseur avait décidé de lui faire confiance pour animer l’attaque lyonnaise; et bien lui en a pris. Habituée des grands événements, l’expérience a parlé. Il ne lui a suffit que d’une occasion pour concrétiser la domination lyonnaise et ouvrir le score (25e). Son troisième but dans une finale de Ligue des Champions. Au retour des vestiaires, sans un bel arrêt d’Abt, elle aurait pu y aller de son doublé (50e). Au-delà de son but, elle s’est comportée en patronne de l’équipe et a dicté le pressing offensif de l’OL. Précieuse dans le jeu sans ballon, elle s’est bien déplacée sur tout le flanc de l’attaque. Septième UWCL pour Le Sommer !

 

Sakina Karchaoui (7) : Quelle intégration pour l’ex-Montpelliéraine ! Déjà à son aise en demi-finale contre le PSG, la nouvelle latérale gauche de l’OL a livré une prestation XXL pour la toute première finale de Ligue des Champions de sa carrière. Efficace défensivement, elle a eu un apport offensif considérable dans son couloir. Le bon travail défensif de Majri lui a permis de se projeter, de percuter et de distribuer des cartouches aux joueuses offensives. L’internationale française ne pouvait rêver meilleurs débuts avec son nouveau club.

Saki Kumagai (8) : Le choix a été difficile à faire entre les milieux lyonnaises tant le collectif rhodanien a brillé ce soir. Gunnarsdóttir et Majri auraient également pu mériter les louanges à de nombreux égards mais la performance de Kumagai, à la pointe basse du losange, a particulièrement marqué les esprits. Véritable rampe de lancement de l’OL, elle a été la première organisatrice du jeu. À la récupération, son travail de l’ombre a comme d’habitude été gigantesque. Son but juste avant la pause, offrant le break, est d’une importance considérable. Quelle classe !

Les Flops

Sara Doorsoun (2) : Ses quarante minutes passées sur la pelouse ont été un véritable calvaire. Elle a été systématiquement prise de vitesse par une Cascarino déchaînée. Peu avant la mi-temps, elle reste au sol suite à un faux mouvement et est obligée de sortir. Sale soirée pour l’internationale allemande. 

Pernille Harder (4) : Toujours pas de titre en Ligue des Champions au compteur pour la star danoise. Et même si elle a activement participé au nouvel élan allemand en début de seconde mi-temps, en étant à l’origine de la réduction du score, l’attaquante de 27 ans est passée à côté de l’événement. Elle a été parfaitement muselée par la défense lyonnaise et par Saki Kumagai qui l’a empêchée de prendre l’espace entre les lignes. Elle n’a pas non plus été aidée par son milieu de terrain, complètement dominé par l’entrejeu lyonnais. Annoncée en partance pour Chelsea, elle a peut-être vécu sa dernière soirée avec les Louves.

Friederike Abt (4) : Pour gagner une finale, il faut souvent une grande gardienne. Ce dimanche soir, la marche était peut-être un peu trop haute pour celle qui n’était que troisième gardienne des Louves en début de saison. Elle a ensuite su profiter des absences de Schult et Lindahl pour s’imposer en tant que numéro une. Après une grande performance contre le Barça, elle était logiquement titulaire pour cette finale. Mais sur l’ouverture du score de Le Sommer, elle relâche trop facilement le ballon. Pas vraiment fautive sur les deux autres buts lyonnais, elle n’a pas su faire les arrêts qu’il fallait. Elle n’est pas la seule fautive, loin de là.

L’ambiance dans le stade : Outre les difficultés allemandes, l’absence de public dans les tribunes a gâché en partie les festivités lyonnaises. Les remplaçantes, la sécurité, quelques officiels de l’UEFA, les invités de luxe, les photographes et journalistes et voilà tout. Le magnifique stade d’Anoeta sonnait bien vide ce soir au moment du septième titre de l’histoire de l’OL en Ligue des Champions. Si cela n’a pas empêché Wendie Renard et ses coéquipières de fêter dignement ce cinquième sacre consécutif, vivement que le public puisse revenir pour égayer un peu les soirées football. 

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