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A quelques heures du quart de finale opposant le Paris Saint-Germain à Arsenal, l’Equipière vous propose un décryptage des enjeux principaux de la rencontre. Entre les deux clubs des capitales française et anglaise, l’affrontement s’annonce de taille.
Des statistiques défavorables ?
Si le Paris Saint-Germain dispose de la 4ème attaque de la compétition, le club de la capitale française affiche des statistiques peu reluisantes cette saison en Ligue des champions. Seulement 39% des 104 tirs parisiens ont été cadrés sur les 4 rencontres disputées jusqu’ici (ndlr : Contre Braga et Breidablik), et 13% convertis en buts.
Avec seulement 79 tirs cadrés, l’équipe d’Arsenal a pour l’heure inscrit 5 buts de plus que les franciliennes, soit 24% de réussite devant les cages. Plus de la moitié d’entre eux ont été l’œuvre de l’attaquante star des Gunners, et des Oranje, Vivianne Miedema (10 réalisations). Le retour de Kim Little, blessée en février, devrait également renforcer les lignes offensives d’Arsenal.
Arsenal au pied du mur, Paris à l’affût d’un trophée
Si le club londonien dispose sur le papier de l’avantage offensif, il devra le mettre à profit pour espérer participer à la prochaine édition de la « coupe aux grandes oreilles ». En effet, à l’issue de la dernière saison de FAWSL (FA Women Soccer League), les Gunners ont non seulement perdu leur titre de championnes, mais ont en plus terminé à une troisième place synonyme de non-qualification pour la compétition continentale.
Ainsi, leur seul espoir de participer à la prochaine WCL réside dans une victoire finale lors de ce Final 8 et donc une qualification pour le dernier carré ce samedi.
« C’est important pour nous, en tant que footballeuses, nous voulons jouer la Ligue des Champions. C’est assurément quelque chose qui nous motive et nous tire vers le haut » s’est exprimée Caitlin Foord, l’attaquante australienne d’Arsenal en amont de la rencontre.
Les Parisiennes quant à elles, restent sur un échec malheureux en finale de la Coupe de France et une seconde place en D1 Arkema après l’arrêt prématuré du championnat. Pour éviter une nouvelle saison blanche, Grace Geyoro et ses coéquipières auront également à cœur de remporter la partie.
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Un duel tactique ?
« Nous sommes préparés mentalement pour affronter n’importe quelle situation. On peut changer notre tactique en cours de jeu » confiait sans équivoque Joe Montemurro, le cocah australien du club londonien, qui pourrait opter pour une ligne d’attaque composée de Mead, Miedema et Van de Donk.
Côté français, les balbutiements tactiques d’Olivier Echouafni pourraient coûter cher. Utilisé notamment en finale de la Coupe de France, le 4-4-2 n’a pas été concluant, avec une association peu harmonieuse entre Katoto et Huitema.
Plus à l’aise avec une seule joueuse axiale, les parisiennes devraient logiquement évoluer dans un système de 4-3-3 ou de 4-2-3-1. Le retour de Sarah Däbritz et l’arrivée de de Ramona Bachmann offrent par ailleurs de solutions au poste de relayeuse voire meneuse dans l’entrejeu parisien.
Reste à savoir si, ce samedi, les choix du coach des Rouge et Bleu, leur permettront d’accéder avec les honneurs à l’étape suivante.