Division 2L'Actu

D2: « On doit arrêter de jouer avec le feu» (Rachel Saidi, LOSC)

Par 07/12/2021 07:38 No Comments
Rachel Saidi, entraîneure du LOSC – © L’Equipière (Victoria Lapauze)
Après avoir été menées (0-2) à domicile ce dimanche contre l’ESOF La Roche sur Yon, les joueuses du LOSC ont su trouver les ressources pour terminer la rencontre sur une victoire (3-2). À la fin du match, l’entraîneure lilloise Rachel Saidi s’est exprimée sur le niveau de jeu affiché par son équipe.

Sur la première période

« C’était une première mi-temps décevante dans le contenu. On avait l’impression qu’elles avaient toutes envie de faire la différence individuellement et ce n’est pas ce qui était demandé. Est-ce qu’elles ont pris l’adversaire à la légère ? Je ne crois pas. Ce n’est pas du tout les intentions qu’on essaye de leur inculquer au quotidien. On a joué sept minutes sur quarante-cinq. Mais on a malgré tout eu une belle réaction en seconde période. Heureusement, j’ai envie de dire ».

Sur l’autre visage affiché par le LOSC en seconde période

« J’ai été un peu crue dans mes propos à la mi-temps. On a pris tout le temps cette semaine d’analyser La Roche. On a demandé aux joueuses de limiter le nombre de touches de balle, et d’être très fluides dans les temps de possession pour pouvoir empêcher La Roche de nous contrer défensivement. En deuxième période, c’est ce qu’elles ont enfin mis en place. On a trouvé plus de jeu combiné, plus de décalages dans la dernière passe pour apporter le danger devant le but adverse. Mais on a attendu 45 minutes pour le faire, donc c’est assez décevant parce qu’on a rempli la moitié du contrat. »

Les enseignements du match

« On doit arrêter de jouer avec le feu, de faire une mi-temps sur deux et de penser qu’on peut faire la différence individuellement. Il faut mettre plus d’intensité dans tout ce que l’on fait, il n’y a pas de petites équipes dans ce groupe A. Je pense qu’à un moment donné, on doit avoir cette force de caractère que l’on a eu en seconde période sur la totalité du match et ne pas penser que le temps de possession que l’on a nous autorise à être relâchées »

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