Ce vendredi soir, l’ex-capitaine et cadre de l’équipe de D3 de Roubaix-Wervicq, Anaïs Pugnetti, a publié une lettre ouverte sur ses réseaux sociaux pour dénoncer son cl
Et de deux. Après le Stade Brestois, un nouveau club est sous le feu des critiques. Dans une lettre publiée sur Instagram, Anaïs Pugnetti, ancienne capitaine de Roubaix-Wervicq, dénonce son éviction du club nordiste, sans préavis, après que les plaintes qu’elle avait émises au sujet du club aient été rapportées au président. Entre intimidations, atteinte à la vie privée et la liberté d’expression, Anaïs Pugnetti dévoile les nombreuses pratiques auxquelles se serait livré ancien club.
Il s’agit d’une deuxième lettre ouverte du genre en dix jours pour la D3. La semaine dernière déjà, les joueuses et le staff du Stade Brestois, évoluant dans le même championnat, avaient publié un article chez nos confrères de Footeuses. Elles y dénonçaient des conditions de travail et de vie indignes, ainsi que des promesses non tenues concernant leur rémunération.
Alors que les dires de Pugnetti au sujet de Roubaix n’ont pas encore suscité de réaction officielle de la part du club, Brest enquête sur son propre cas et est en discussion avec les joueuses en grève et leur syndicat. Ces deux dénonciations d’affilée, en à peine une dizaine de jours, font tâche dans un football féminin français qui se réjouissait plus tôt cette semaine de la création de la Ligue Féminine de Football Professionnel, qui permettra de professionnaliser les deux premières divisions féminines. Des problématiques qui interrogent sur la D3, fraîchement réapparue l’an dernier. La troisième division aurait-elle finalement été oubliée par les autorités du football français, trop occupées par les deux principaux championnats ?
